
La compagnie est associée au Théâtre 14 pour les saisons 2019 à 2023
La compagnie est aussi en résidence au Lycée Guillaume Tirel PARIS 14ème et au Lycée Jacques Prévert de BOULOGNE BILLANCOURTjusqu'en 2023 dans le cadre du dispositif "Artiste à L'École"

Texte : BARTHÉLÉMY GUILLEMARD, LUCAS LECOINTE
Mise en scène, scénographie et musique : MICHAËL POTHLICHET
Visuel : CÉCILE CLEMENCEAU
Avec : CÉCILE CLEMENCEAU, BARTHÉLÈMY GUILLEMARD, VINCENT FOUQUIAU, LUCAS LECOINTE, JULES MEARY, LOUISE QUANCARD, RAPHAËLLE DAMILANO
Le spectacle a été présenté du 27 au 30 janvier 2016
au Théâtre de la Jonquière à Paris.
AMOUR AVEUGLE
L’amour est toujours aveugle !
Dans la recherche de l’amour, l’apparence des êtres est souvent en contradiction avec leur moi profond. La vie nous conduit souvent à des rencontres particulières. L’amour, l’attente, la vieillesse et la mort voilà ce qu’évoque ce spectacle.
Des comédiens masqués, des ombres chinoises, un spectacle hors du temps, inspiré par la délicatesse des estampes et par l’univers des auteurs japonais.
On ne sait qui est jeune, qui est vieux qui est amoureux, qui va trouver l’amour.
Un spectacle pour tous plein de poésie.
Mettre le théâtre dans le théâtre.
L’espace est simple. Un banc et derrière ce banc un petit théâtre d’ombre chinoise. Une boite noire dans une boite noire. Créer un espace mental pour que le spectateur laisse la magie du texte envahir le plateau, quitter le théâtre d’ombre pour envahir la scène.
Je souhaite pousser le travail de l’ombre. Qui est l’ombre de qui ? L’acteur est-il réel ou l’ombre d’un autre acteur, d’un personnage. Un espace noir et blanc où la couleur arrive par la lumière, par petites touches.
La musique est très présente dans mon travail. Elle est un personnage à part entière, elle dialogue avec les acteurs et l’espace. Je me sers de la musique comme un relai supplémentaire vers le spectateur, un écho du texte, à la manière de « Pierre et le Loup » où chaque personnage est identifié par un instrument.
Je ne peux pas concevoir une mise en scène sans musique, sans bruit. La musique m’aide à développer les images que je rencontre dans un texte.
J’ai tendance à m’appuyer davantage sur la musique et le corps au plateau plutôt que sur le texte au départ pour construire mon univers scénique.
J’ai besoin d’entendre le texte c’est pour cela que je l’enregistre à la première lecture. Pour moi, c’est une partition musicale. Chaque acteur est un instrument. Il me faut entendre chaque voix pour pouvoir les accorder.
Le spectacle se présente sous deux formes différentes. Une forme courte composée d'un seul texte où il y a de la manipulation de théâtre d'ombre. Et de l'autre la forme dans sa version complète c'est à dire composée des deux textes écrits par Barthélémy Guillemard où il n'y a plus de manipulation en direct mais de la diffusion de vidéos, de l’animation de théâtre d’ombre.
J’ai changé le principe de manipulation par de la vidéo pour pourvoir correspondre aux exigences des grandes salles de théâtre. Ceci peut atténuer le côté intimiste des ombres, mais était indispensable pour pouvoir jouer devant un public plus important.